Le XXVIIe congrès du PCF s'est tenu à Saint-Ouen du 18 au 22 décembre 1990.
Contexte
L'effondrement des régimes communistes dans les pays du bloc de l'Est (Tchécoslovaquie en 1989, Allemagne de l'Est en 1990) provoque par opposition une "anti-perestroïka" au sein du PCF. En 1988, André Lajoinie a récolté 6,8 %, soit le pire score jamais réalisé par un candidat communiste à la présidentielle sous la Ve République jusque là. Les municipales de 1989 ont également été défavorables au parti, qui a perdu Nîmes, Amiens, Vierzon, Saint-Quentin, Saint-Étienne et Reims.
Résolutions
Le rapport de Georges Marchais fustige la "gravité de la déviation stalinienne" et regrette l'influence que celle-ci a eu sur le PCF, évoque les acquis dus au parti depuis sa création et s'oppose à la guerre du Golfe.
Membres de la direction
Bureau politique
- Membres réélus : Claude Billard, Pierre Blotin, Antoine Casanova, François Duteil, Charles Fiterman, Jean-Claude Gayssot, Maxime Gremetz, Guy Hermier, Philippe Herzog, Jackie Hoffmann, Henri Krasucki, André Lajoinie, Francette Lazard, René Le Guen, Roland Leroy, Georges Marchais, Gisèle Moreau et Louis Viannet.
- Nouveaux membres : Alain Bocquet, Robert Hue, Jean-Paul Magnon, Francis Wurtz et Pierre Zarka.
Secrétariat du Comité central
- Secrétaire général du Parti : Georges Marchais
- Secrétaires réélus : Jean-Claude Gayssot, Maxime Gremetz, André Lajoinie et Gisèle Moreau.
- Nouveaux secrétaires : Pierre Blotin, Jean-Paul Magnon et Paul Zarka.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Histoire du Parti communiste français
- Congrès du Parti communiste français
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